La convalescence ou le moment où l’esprit doit suivre le corps.

Lorsqu’on passe du jour au lendemain d’une personne relativement active à une personne se relevant d’un séjour aux soins intensifs après un infarctus; l’esprit n’est pas nécessairement prêt. Pourquoi je dis ça? Je n’ai jamais eu de problèmes à me déplacer à pied, à monter des escaliers, à transporter des sacs d’épicerie. En fait, je suis une personne qui marchait vite, qui montait les escaliers à toute vitesse. Dans ma tête, je suis toujours cette personne, mais j’ai maintenant un corps qui me dit : « Wow les moteurs! Je ne peux pas suivre ce rythme; pas pour l’instant en tout cas. Donne-moi une chance! » Ce n’est pas évident surtout lorsqu’on est dans une foule; c’est fou comme j’ai tendance à vouloir suivre le flot…

C’est pour ça que vous me voyez avec un accompagnateur lorsque je vais faire des courses car ça me prend un porteur si les sacs sont trop lourds. Je comprends également mieux les gens qui marchent à une allure d’escargot car je suis comme ça maintenant.

Heureusement, je vois du progrès à chaque semaine car je suis capable de marcher un peu plus vite de semaine en semaine sans être essouflée. J’ai juste hâte d’avoir l’accord du médecin afin de pouvoir pousser un peu plus et de m’inscrire à un programme de réadaptation pour les gens ayant subi un incident de nature cardiaque.